Keren Habimana, déplacée dans le site de Kanyaruchinya dans le Nord-Kivu, a vu ses quatre enfants atteints de l’épidémie et a passé des nuits blanches, inquiète. « Cette maladie lorsqu’elle s’invite dans votre ménage, personne ne peut y échapper car elle est très contentieuse », assure-t-elle. « On nous dit que la prise en charge médicale est gratuite, mais une fois à l’hôpital, l’on nous donne une dose des médicaments très insignifiante pour soigner cette maladie. »
La zone de santé de Nyiragongo, qui comprend de nombreux sites de déplacés de guerre, est celle qui a déjà enregistré plus de 50 cas de Monkey Pox. Dans l’ensemble de la province du Nord-Kivu, plus de 500 cas ont été signalés…