Abolitionniste de facto, la RDC a recommencé à prononcer des condamnations à mort par dizaines. Le gouvernement espère créer ainsi un « électrochoc » pour répondre à une situation sécuritaire inextricable dans l’est du pays.

En 2021, pour tenter de résorber l’insécurité persistante dans le Nord-Kivu et l’Ituri, Félix Tshisedeki avait dégainé l’« état de siège », mesure rapidement dénoncée comme un prétexte à des restrictions abusives des libertés, voire à l’étouffement des voix dissidentes.

Trois ans plus tard, toujours confronté à des troubles dans l’Est, le chef de l’État s’appuie désormais sur le levier de la peine capitale. Toujours présente dans le code pénal congolais, et régulièrement prononcée, la peine de mort faisait en réalité l’objet d’un moratoire depuis 2003. Elle a été « réhabilitée » en mars dernier

Peine de mort en RDC : le spectre des exécutions fait son retour (msn.com)

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