Si le pays n’a pas été épargné par la violence politique depuis 2011, la campagne en vue de la présidentielle est marquée, sur les réseaux sociaux notamment, par un niveau de brutalité dans les propos qui dépasse largement celui observé en 2019. Sans provoquer, pour l’instant, de réaction officielle.

« On se porterait mieux sans réseaux sociaux », assène Abdelhamid, un vieux routier du bourguibisme installé à Sers (Nord). D’ailleurs lorsqu’il raconte à son petit fils les modestes magouilles électorales de l’époque, ce dernier éclate de rire tant elles lui semblent puériles. Elles ne sont rien au regard de la violence qui s’est emparée des réseaux sociaux depuis que le président Kaïs Saïed a confirmé, le 19 juillet 2024, son intention de briguer un nouveau mandat. « Qu’est ce que cela sera le jour des élections ? », s’interroge Abdelhamid…

En Tunisie, un début de campagne marqué par les discours haineux (msn.com)