La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) somme les autorités ghanéennes de divulguer les informations dont elle dispose sur le massacre d’une soixantaine de migrants survenu en Gambie en 2005. Le 22 juillet 2005, 44 Ghanéens, neuf Nigérians, deux Togolais ainsi que des ressortissants de Côte d’Ivoire et du Sénégal dont le bateau en route vers l’Europe venait d’accoster en Gambie, avaient été arrêtés puis exécutés par les forces de sécurité gambiennes de l’ancien dictateur Yahya Jammeh.
Depuis le massacre, les familles de victimes déplorent le silence et la « désinvolture » du gouvernement ghanéen pour obtenir justice, alors même que ce dernier avait dépêché une équipe sur place, juste après les faits.
Dans la foulée du massacre, plusieurs enquêtes officielles sont lancées. L leurs conclusions sont restées secrètes et les familles de victimes les réclament aujourd’hui mais à l’époque, les entraves sont nombreuses…