Au moins 3661 personnes ont perdu la vie depuis le début de l’année en Haïti alors que le pays est ravagé par la violence et que les conditions de vie sont désastreuses.

Les Nations unies ont notamment cité la défaillance de la police locale comme cause de cette violence alors que les gangs font régner la loi dans la capitale Port-au-Prince. « Aucune autre vie ne devrait être perdue du fait de cette criminalité insensée », déclare le Haut-Commissaire de Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk, dans un communiqué.

Selon les derniers chiffres compilés par l’organisation, au moins 3661 personnes ont été tuées dans le pays depuis le mois de janvier, niveau de violence qui se maintient par rapport à l’année précédente. « Nous tirons la sonnette d’alarme. Des armes illicites continuent d’arriver en Haïti », déplore Ravina Shamdasani, une porte-parole du Haut-Commissariat, lors d’un point presse.

Selon le rapport qui couvre la période de janvier à juin, au moins 860 personnes ont perdu la vie alors que 393 autres ont été blessées au cours d’intervention des forces de l’ordre. L’ONU exige que la lutte contre l’insécurité demeure une « priorité absolue ».

« Les armes et les munitions continuent d’affluer dans le pays, principalement via les États-Unis, mais aussi la République dominicaine et la Jamaïque », a précisé Ravina Shamdasani.

Haïti : L’ONU tire « la sonnette d’alarme » (msn.com)