Au Mali, la classe politique continue de réagir à la désignation du général Abdoulaye Maiga au poste de Premier ministre. C’est le cas de Moussa Mara, ancien chef du gouvernement malien qui estime que l’esprit de la charte de la transition n’a pas été respecté. Mais il préfère juger la nouvelle équipe gouvernementale à travers les actes qu’elle posera dans les prochains jours voire les prochains mois.

Moussa Mara : A priori, depuis le second coup d’État et le changement qui est intervenu, nous avons maintenant un président de transition qui est militaire, alors que la charte à l’origine était très claire par rapport à la gestion civile de la transition. Moi, je pense que le vin est tiré, il faut le boire. Nous sommes dans la dernière étape de la transition. Laissons les choses comme elles sont et essayons de regarder le contenu plutôt que ce que le nouveau gouvernement doit faire pour que nous ayons une transition qui s’achève par des élections transparentes, crédibles et qui vont vraiment consacrer le retour à l’ordre constitutionnel plein et entier. Pour moi, c’est le plus important. C’est pourquoi je souhaiterais vraiment que le gouvernement s’ouvre et travaille avec les forces vives.

DW : Un ministère délégué auprès du Premier ministre chargé des réformes politiques et un soutien au processus électoral. Est ce que ça vous donne de l’espoir ?

Moussa Mara : Ça donne de l’espoir. Vraiment, ça donne de l’espoir. Parce que « soutien au processus électoral », c’est nouveau, c’est le nouveau gouvernement. Et comme d’autres partis l’ont dit, nous sommes disponibles. Ce pays nous appartient à nous tous et personne n’est contre la transition. On veut que la transition réussisse et s’achève positivement, donc on est disponible pour y contribuer, sans être dans un poste déterminé. On est désintéressé, on veut aider et on souhaite que le gouvernement s’ouvre à cela.

DW : Que Choguel Maïga a quitté la Primature. Mais est-ce que c’est un plaisir pour vous qu’il vous rejoigne au sein – quand même pas de l’opposition – mais au sein de la classe politique ?

Moussa Mara : Bon, c’est un acteur politique et je pense qu’il a annoncé la couleur. À mon avis, il entend continuer à jouer son rôle. C’est un acteur politique. Seulement, il a beaucoup vilipendé la classe politique et ça c’est dommage. Mais il n’y a pas d’exclusion. Tout le monde est le bienvenu pour contribuer au débat d’idées et faire en sorte que la transition se passe bien. Personne ne doit souhaiter que la transition échoue et qu’il y ait une crise ou qu’il y ait une chute. Nous devons tous prier et souhaiter pour que ça se passe bien et nous devons jouer notre rôle dans ça, sans animosité, sans rancune, parce que le pays est au dessus de nous. Mettons le pays au dessus de nous.

DW : Un ministère délégué auprès du Premier ministre chargé des réformes politiques et un soutien au processus électoral. Est ce que ça vous donne de l’espoir ?

Moussa Mara : Ça donne de l’espoir. Vraiment, ça donne de l’espoir. Parce que « soutien au processus électoral », c’est nouveau, c’est le nouveau gouvernement. Et comme d’autres partis l’ont dit, nous sommes disponibles. Ce pays nous appartient à nous tous et personne n’est contre la transition. On veut que la transition réussisse et s’achève positivement, donc on est disponible pour y contribuer, sans être dans un poste déterminé. On est désintéressé, on veut aider et on souhaite que le gouvernement s’ouvre à cela.

DW : Que Choguel Maïga a quitté la Primature. Mais est-ce que c’est un plaisir pour vous qu’il vous rejoigne au sein – quand même pas de l’opposition – mais au sein de la classe politique ?

Moussa Mara : Bon, c’est un acteur politique et je pense qu’il a annoncé la couleur. À mon avis, il entend continuer à jouer son rôle. C’est un acteur politique. Seulement, il a beaucoup vilipendé la classe politique et ça c’est dommage. Mais il n’y a pas d’exclusion. Tout le monde est le bienvenu pour contribuer au débat d’idées et faire en sorte que la transition se passe bien. Personne ne doit souhaiter que la transition échoue et qu’il y ait une crise ou qu’il y ait une chute. Nous devons tous prier et souhaiter pour que ça se passe bien et nous devons jouer notre rôle dans ça, sans animosité, sans rancune, parce que le pays est au dessus de nous. Mettons le pays au dessus de nous.

Au Mali, Moussa Marra réagit à la nouvelle donne politique