Comme en juillet 2023, l’Algérie a réagi au rapprochement entre le Maroc et l’Iran, qui est en train de se tisser. Alger redoute une normalisation des relations entre Rabat et Téhéran, rompues depuis mai 2018, qui s’opèrerait au détriment du Polisario.
Les consultations entre le Maroc et l’Iran avancent ; le régime iranien n’ayant pas rejeté les conditions marocaines, portant sur son soutien au Polisario. En effet, Téhéran se fait régulièrement l’avocat des positions du Front lors des travaux de la 4e Commission des Nations unies. En témoigne l’intervention depuis cette tribune en octobre dernier, d’une diplomate iranienne. Elle avait dénoncé «l’impérialisme mondial» et «réaffirmé la responsabilité des Nations unies envers le peuple du Sahara occidental et ses droits inaliénables, tels qu’énoncés dans les résolutions pertinentes de l’ONU»…
Comme en 2023, l’Algérie préoccupée par les contacts entre le Maroc et l’Iran