Dernière ligne droite avant les élections locales. Les Sénégalais sont appelés aux urnes dimanche pour élire leur maire et les présidents de conseil départemental, lors d’un scrutin qui a valeur de test pour le président Macky Sall et ses adversaires. Ces élections sont les premières depuis la présidentielle de 2019 qui a reconduit Macky Sall à la tête du pays et depuis les troubles qui ont secoué le pouvoir en mars 2021 et revigoré l’opposition. Un enjeu crucial pour la capitale, Dakar.
Au terme d’une campagne émaillée de heurts fréquents mais relativement mineurs, la consultation qui aura lieu dimanche 23 janvier permettra de jauger la popularité de la coalition qui gouverne depuis 2012, cinq mois avant les législatives et deux ans avant la fin du second mandat de Macky Sall. Un scrutin majeur pour la capitale Dakar, aux mains de l’opposition depuis des années.
Dans cette course électorale pour la mairie de Dakar, deux candidats favoris se font face.
Abdoulaye Diouf Sarr, ministre sénégalais de la Santé et candidat de la coalition présidentielle au pouvoir, joue la stratégie de la proximité. Comme aux Parcelles Assainies, plus grande commune électorale de la capitale, où il fait campagne : le candidat promet une politique plus inclusive, des quartiers plus sûrs et une capitale plus propre.
Face à lui, Barthélémy Dias, second favori des municipales à Dakar. Le sulfureux opposant s’affiche aux côtés de Khalifa Sall, l’ancien maire déchu, devenu inéligible après une condamnation judiciaire. La coalition d’opposition mise tout sur « Barth » – comme l’appellent les Dakarois – pour conserver la capitale.
Ville intelligente, espaces verts, propreté, stationnement… le programme du candidat a ses adeptes.
Doudou Wade, candidat du PDS, parti de l’ancien président Abdoulaye Wade, Soham El Wardini, maire sortante et unique femme candidate, ou encore Pape Diop, autre ancien maire de la ville : au total cinq autres candidats s’affrontent pour la mairie de Dakar. (france24.com)