Après le choc de la découverte des centaines de victimes, le gouvernement a mis sur pied un groupe de travail, en mai 2023, pour améliorer le contrôle des Eglises. Elles sont à ce jour plus de 4.000 au Kenya où la population est à 85% chrétienne et où, pour l’instant, il n’existe pas de cadre légal spécifique.

« Les recommandations du rapport vont d’une nouvelle loi à la création de nouvelles infractions mais aussi au renforcement de l’éducation civique », explique Charles Kamanja, avocat et membre du groupe de travail.

« On a remarqué qu’un des problèmes était que les gens devaient être sensibilisés sur ce qu’est l’extrémisme religieux. Car il y a beaucoup d’abus de la religion pour exploiter les vulnérables, ce qui inclut les pauvres, des fois les jeunes, les personnes psychologiquement vulnérables, etc. »

Au Kenya, le massacre de Shakahola pousse l’Etat vers la régulation (msn.com)

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