Le Sahel est une vaste étendue désertique de 8 millions de kilomètres carrés, où le sable rencontre l’illégal dans un bal impitoyable. Ici, la cocaïne ne fait pas que traverser ; elle s’installe, prend racine, et transforme ce coin du monde en un véritable terrain de jeu pour les narcotrafiquants, sous le regard distrait des autorités locales et des puissances occidentales. 

Le Sahel, cette vaste région semi-désertique qui s’étend sur plusieurs pays d’Afrique, est devenu le carrefour par excellence des trafics en tout genre, un véritable no man’s land où l’absence de gouvernance solide a permis l’épanouissement de multiples réseaux criminels. 

Mais, pourquoi s’en préoccuper quand le djihadisme fait tellement mieux les gros titres ? Le trafic de drogue n’est que la partie visible de l’iceberg. Le Sahel est également un haut lieu de la traite humaine, où des milliers de migrants et réfugiés sont exploités, souvent sous le regard bienveillant de milices et de forces de sécurité corrompues.  

Dans les coulisses du désert, là où le sable cache plus de secrets que de scorpions, l’ONU a décidé d’ouvrir un œil attentif, voire suspicieux, sur le polisario, cette joyeuse bande basée à Tindouf en Algérie. Pourquoi ? Eh bien, il semblerait que nos amis du désert aient agrandi leur club de loisirs pour y inclure des activités aussi ludiques que le trafic d’armes et de drogues, en partenariat avec quelques collègues peu recommandables du Sahel, sans oublier les chouchous du moment, Daech. 

D’après des rumeurs qui courent plus vite qu’un chameau en plein marathon, des factions du polisario, avec l’aide précieuse de mercenaires subsahariens, se sont lancées dans une série d’aventures criminelles dignes d’un mauvais film d’action. Cette situation a fait monter la tension au siège de l’ONU, où l’on commence à se demander si ce sympathique groupe ne mériterait pas une place plus centrale dans la liste des soucis internationaux. 

 Bref, le polisario est passé du statut de problème local à celui de casse-tête régional, forçant les grandes instances à se gratter la tête et à planifier des actions pour limiter les dégâts. En attendant, on pourrait presque dire que le désert n’a jamais été aussi animé ! 

À cela s’ajoute un commerce florissant d’armements, où des armes de guerre circulent librement, alimentant les conflits locaux et renforçant des groupes armés qui s’emparent de pans entiers du territoire. Dans ce contexte, le Sahel n’est plus une simple région en crise, mais un épicentre de l’économie criminelle mondiale, où la violence, la misère et la corruption se nourrissent mutuellement.  

Au cœur de ce sombre commerce se trouve la drogue, principalement la cocaïne sud-américaine en route vers l’Europe, mais également l’héroïne, qui transitent par des routes bien établies depuis des décennies. Ce trafic de stupéfiants, alimenté par des États faillis et des complicités locales, finance non seulement des cartels puissants, mais également des mouvements terroristes, transformant ainsi le Sahel en un terrain de jeu pour les narcos terroristes, notamment en Algérie. 

L’ombre du trafic, le silence des autorités 

Le Sahel, qui a autrefois vu passer des caravanes de sel, de soie et d’épices, est aujourd’hui l’autoroute principale de la cocaïne en route vers l’Europe, l’Asie et le Moyen-Orient. Si l’odeur des épices a disparu, celle des billets verts, eux, parfume désormais l’air. Les vieilles pistes des Touaregs servent aujourd’hui des fins bien plus lucratives, tout en maintenant ces fiers nomades dans une économie parallèle et dangereusement prospère. 

Les routes de la drogue se modifient au gré des contrôles, ou plutôt de leur absence. Des aéroports improvisés du Sahara aux containers discrets des ports africains, tout est bon pour transporter la poudre blanche. Et, si les cartels se sont pris d’amour pour la région, ce n’est certainement pas pour ses paysages enchanteurs, mais bien pour ses gouvernements voyous, faibles et aisément corruptibles.  

La DEA, cette bonne fée américaine et l’aveuglement volontaire de l’Europe 

Là où les Européens ferment les yeux, les Américains, eux, restent vigilants. Enfin, au moins quand il s’agit de faire tomber quelques gros poissons, histoire de justifier leur budget faramineux alloué à la DEA. Pendant ce temps, la France, patrie des droits de l’homme et des Lumières, préfère se focaliser sur la menace djihadiste, négligeant totalement l’impact destructeur du trafic de drogue sur le Sahel.  

En fin de compte, l’Occident se montre aussi efficace dans la lutte contre le trafic de drogue en Afrique que dans l’organisation d’un congrès de l’ONU sur l’art de ne rien faire. Le Sahel est devenu une passoire géante, une terre sans loi où tout est permis, tant que l’on graissera la bonne patte. Ce désert se transforme en un chaudron bouillonnant de crimes, de corruption, et de violence. Le Sahel n’est plus une simple étape, c’est devenu le royaume des narcotrafiquants. 

Mais pas d’inquiétude à se faire, la cocaïne arrivera bien à bon port. Et, tant que l’on restera hypnotisé par les promesses de sécurité de gouvernements voyous, le grand manège du trafic de drogue et autres continueront de tourner.  

Quand le Sahel devint la cour de récré des narcotrafiquants (msn.com)