Quatre-vingts victimes se sont ajoutées, le 15 août, au bilan de la guerre amorcée le 15 avril 2023 entre les Forces armées soudanaises (FAS) et les Forces de soutien rapide (FSR). Aucun chiffre exact n’est disponible, mais l’envoyé spécial des États-Unis pour le Soudan, Tom Perriello, a estimé, en juin, que le conflit a tué plus de 150 000 civils. Derrière le dernier massacre rapporté, les paramilitaires des FSR, qui se sont emparés d’une large portion de l’État du Sennar, dans le sud-est du pays. La veille, c’était à el-Obeid, dans l’Ouest, que cinq fillettes ont péri dans un bombardement.

Ce 14 août correspondait aussi au lancement de nouveaux pourparlers ayant pour ambition de mettre fin aux combats. L’envoyé Tom Perriello a revêtu le costume de chef d’orchestre au cours de cette session organisée à Genève avec, pour troisième co-hôte, l’Arabie saoudite. L’Égypte, les Émirats arabes unis, l’ONU et l’Union africaine ont répondu présents en tant qu’observateurs. Les FSR ont également fait le déplacement. La délégation censée représenter les troupes régulières a laissé expirer, vendredi, le délai de trois jours qui lui avait été octroyé pour rejoindre les pourparlers? avant de finalement envoyer une délégation samedi tout en refusant de participer aux discussions…

À Genève, un nouvel échec se profile pour le retour de la paix au Soudan (msn.com)