Le ministre tunisien des Affaires étrangères, Mohamed Ali Al-Nafti, en visite officielle en Algérie le week-end dernier, semble avoir provoqué une véritable tempête dans un verre d’eau en Tunisie. Ou est-ce plutôt l’Algérie qui a secoué violemment la table, dans ce qui s’apparente de plus en plus à une tentative de prise en main sur son voisin à l’est ?
Au cœur de la polémique, une déclaration du ministre tunisien lors de sa rencontre avec la marionnette préférée du régime kaki, où il a mentionné, avec un enthousiasme troublant, avoir « grandement bénéficié des directives de son excellence le président algérien mal nommé ». Un simple compliment de courtoisie ? Pas pour une partie de la classe politique tunisienne, qui voit dans ces propos une atteinte à la souveraineté du pays et une illustration criante de la faiblesse de sa diplomatie… Tunisie-Algérie : une diplomatie en mode “pilotage automatique“