Organisé à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale par le président Bassirou Diomaye Faye il y a presque deux mois, ce scrutin exacerbe les tensions entre les partis.
Les Sénégalais auront a choisir parmi 41 listes de candidats. Un embarras du choix qui s’explique par l’absence de parrainage citoyen qui sert de filtre à candidatures.
Les électeurs sénégalais se concentreront probablement sur les quatre mouvances politiques les plus connues, trois du côté de l’opposition emmenées par Macky Sall, l’ex-premier ministre Amadou Ba, et l’ex-maire de Dakar Khalifa Sall et une du côté du pouvoir en place le Pastef avec en tête de liste le Premier ministre nommé en avril Ousmane Sonko.
Ousmane Sonko a récemment appelé à la vengeance après l’attaque selon lui, de partisans de son parti à Dakar, Saint-Louis ou encore Koungueul. Sa prise de position lui a attiré les foudres de l’opposition qui a dénoncé un appel au meurtre.
Législatives au Sénégal : une campagne emprunte de violences