La junte au pouvoir à Niamey affirme avoir réuni les preuves nécessaires pour poursuivre le président déchu du Niger, Mohamed Bazoum, pour « haute trahison ». Les Nigériens font confinace à l’armée, mais les militants des droits humains craignent une corruption du système judiciaire.
Au Niger, la junte militaire qui a pris le pouvoir dans le pays, avait annoncé, dimanche son intention de poursuivre le président Mohamed Bazoum, pour « haute trahison » et atteinte à la sécurité de l’État.
Pour de de nombreux nigériens, ce procès est légitime. « C’est exactement ce qu’il faut, car ce monsieur a trahi le peuple nigérien », a déclaré Assan Zakite, un habitant de Niamey…