Au port autonome de Cotonou, quelques camions continuent certes des allers et retours pour charger des conteneurs et des marchandises, mais ce mouvement n’a rien à voir avec l’affluence habituelle.

Les usagers en provenance du Niger ne parviennent plus à atteindre la capitale béninoise depuis l’entrée en vigueur des sanctions de la Cédéao et la fermeture de la frontière entre les deux pays. Aïcha est commerçante nigérienne, elle s’est vue bloquée à Malanville, avec toutes ses marchandises. « Rien ne passe sur le pont, toutes les marchandises, les camions, les conteneurs sont stationnés. Plus de 1000 camions, disons plus de 10 à 15 kilomètres. C’est vraiment un dégât énorme pour nous les Nigériens et les Béninois », se désole la commerçante nigérienne…

Bénin-Niger : l’impact de la fermeture de la frontière (msn.com)