Les pays participants au premier sommet africain sur le climat ont adopté mercredi la ‘’déclaration de Nairobi’’ qui va servir de « base à la position commune de l’Afrique dans le processus mondial sur le changement climatique jusqu’à la COP28 et au-delà ».
« L’Afrique possède à la fois le potentiel et l’ambition d’être un élément essentiel de la solution mondiale au changement climatique », indique le document lu par le président kényan, William Ruto.
Selon le site d’information de France 24, le continent africain doit libérer son potentiel « à une échelle susceptible de contribuer de manière significative à la décarbonation de l’économie mondiale, il faudra multiplier les flux actuels de financement du développement et des investissements ».
Pour ce faire, le texte recommande ‘’une nouvelle architecture de financement adaptée aux besoins de l’Afrique y compris la restructuration et l’allégement de la dette », dont le fardeau pèse lourdement sur leurs économies, rapporte la même source.
Cette première édition a enregistré des promesses d’investissements internationaux de l’ordre de 23 milliards de dollars dont 4,5 milliards de dollars des Emirats arabes unis pour les énergies propres en Afrique.
Cette ‘’Déclaration de Nairobi’’, sous l’égide de l’Union africaine, « servira de base à la position commune de l’Afrique dans le processus mondial sur le changement climatique jusqu’à la COP28 et au-delà ».
Dans le communiqué commun sanctionnant trois jours d’échanges, les dirigeants africains ont demandé à la communauté internationale de les aider à augmenter sa capacité de production d’énergies renouvelables de 56 gigawatts en 2022 à au moins 300 gigawatts d’ici 2030.
Ces efforts vont permettre de ‘’lutter contre la précarité énergétique et de renforcer l’approvisionnement mondial en énergie propre et rentable ». Le document indique également sur le besoin d’investissement conséquents en Afrique pour ‘’libérer’’ son potentiel et le ‘’traduire en opportunités ».